10 questions à se poser avant d’acheter de l’équipement
Le Gear Acquisition Syndrome (syndrome d’acquisition de matériel) est un trouble sévère qui affecte des millions de musiciens de par le monde. À vrai dire, un·e musicien·ne sur six est en ce moment même en train d’actualiser divers sites de petites annonces, dans une quête effrénée pour dénicher l’affaire du siècle en matière d’équipement d’occasion.
Parfois cependant, l’équipement doit être mis de côté afin de devenir réellement créatif.
Acheter de nouveaux éléments n’est pas toujours la solution, surtout si votre collection est déjà imposante.
Avant de céder aux symptômes qu’entraînent le G.A.S mentionné plus haut, déterminer si certains éléments de votre équipement actuel sont dispensables est toujours une bonne idée.
Voici 10 questions qui peuvent vous aider à découvrir s’il est temps de faire vos adieux à un outil ou instrument.
1. Fonctionne-t-il ?
Est-il cassé ? Avez-vous l’intention de le réparer ?
Si un élément ne fonctionne pas et qu’il n’existe pas une solution évidente pour le remettre en course, c’est plus un fardeau qu’un atout.
Réparer de l’équipement peut se révéler difficile et dispendieux. Si la situation semble irréversible, il est parfois préférable de tourner la page.
Abordez le sujet ainsi : réparez ou disposez !
2. Quand l’avez-vous utilisé pour la dernière fois ?
Si vous ne vous souvenez pas de la dernière fois que vous l’avez utilisé, c’est mauvais signe. S’il cela fait un an ou plus que vous ne l’avez pas utilisé, c’est une tragédie.
Si vous ne vous souvenez pas de la dernière fois que vous l’avez utilisé, c’est mauvais signe.
Si vous n’utilisez quasiment jamais un type d’équipement, il semble compliqué de justifier sa présence.
Si vous ne vous souvenez pas de la dernière fois que vous avez utilisé un instrument ou effet, vous ne l’utiliserez sans-doute jamais.
Libérez-vous !
3. Avez-vous pris le temps d’apprendre ?
Avez-vous déjà lu le manuel? Savez-vous exploiter son plein potentiel ?
Avant de vous débarrasser d’un instrument ou effet, essayez de déterminer si vous savez l’utiliser.
Si cette plongée approfondie dans ses fonctionnalités ne suscite pas plus d’intérêt qu’à votre point de départ, vous pouvez lâcher prise. Se débarrasser d’un élément s’en s’y être suffisamment attardé n’est en revanche pas très honnête.
Apprenez puis délestez !
4. Possédez-vous un autre élément qui peut remplir les mêmes fonctions ?
La fonctionnalité principale d’un article est-elle désormais fournie par un autre ?
L’équipement moderne est incroyablement polyvalent. Parfois, un article tentaculaire peut subitement en remplacer plusieurs autres.
Parfois, un article tentaculaire peut en remplacer plusieurs autres.
Si vous possédez plusieurs articles qui possèdent la même fonctionnalité, pourquoi vous encombrer de chacun d’entre eux ?
5. Avez-vous des projets impliquant ce type d’équipement ?
Si l’unité ou instrument concerné n’est actuellement pas exploité, peut-être avez vous des projets imminents qui y feront appel ?
Si ce type d’instrument est indispensable pour une sonorité qu’un projet futur implique, il n’y a pas de mal à le garder au chaud.
Mais si rien ne présage que vous allez en avoir besoin, il n’est pas nécessaire de vous en appesantir.
6. Était-ce un achat impulsif ?
Souffrez-vous de remords vis-à-vis d’un achat? Parfois, un élément acheté sur un coup de tête peut vous donner la fausse impression qu’il mérite absolument sa place dans votre musique.
Une décision précipitée, possiblement irrationnelle, peut entraîner la conviction qu’il faut lui donner sens par la suite.
Parfois, cependant, il faut savoir ravaler sa fierté et passer à autre chose. Nul·le n’est parfait·e.
Même si ce n’était pas la décision financière la plus heureuse de votre histoire, il est toujours possible de recouvrir une partie de la somme dépensée sur le marché de l’occasion. Les unités rares prennent parfois même de la valeur !
7. Est-ce une histoire de valeur sentimentale ?
Est-ce que l’unité est liée à de beaux souvenirs ? L’avez-vous acquise dans des circonstances.. intéressantes ?
Le minimalisme sans coeur n’est pas non plus à conseiller. Si vous avez un attachement particulier à un instrument qui touche votre âme sans pour autant être souvent exploité, ne vous en départissez pas.
Les connexions sont parfois des signes.
8. Avez-vous acheté cet article simplement parce qu’il s’agissait de l’ “affaire du siècle” ?
On vous a fait une offre que vous ne pouviez pas refuser ? Tout le monde aime faire une affaire.
Parfois, cependant, l’avoir obtenue à un prix intéressant n’est pas suffisant pour justifier de conserver une unité.
Si vous l’avez obtenue à prix réduit, il y a de bonnes chances que vous puissiez vous en débarrasser pour un prix équivalent ou supérieur.
Si vous avez obtenu une unité à prix réduit, il y a de bonnes chances que vous puissiez vous en débarrasser pour un montant équivalent ou supérieur.
Transition toute trouvée vers le prochain argument…
9. Préféreriez-vous vendre cette unité pour en financer une autre ?
Une de vos unités sous-exploitée possède-t-elle une valeur conséquente ?
Faire ses adieux à un gros achat peut être difficile. Mais si celui-ci n’a finalement pas contribué à votre musique, cet argent gagnerait sans-doute à être alloué à autre chose.
Réfléchissez à ce qui manque réellement à votre flux de travail.
10. Cette unité vous inspire-t-elle ?
Est-ce que cette unité fait briller vos yeux lorsque vous l’allumez ? Tout type d’équipement créatif devrait susciter chez-vous des sensations agréables.
C’est sans-doute le facteur le plus important en matière d’équipement. Si une unité ne contribue pas positivement à votre inspiration, elle ne mérite pas de faire partie de votre environnement créatif.
Restez focalisé·e sur des éléments qui génèrent du plaisir et de la créativité.
Restez focalisé·e sur des éléments qui génèrent du plaisir et de la créativité.
La qualité supposée ne fait pas tout. Il s’agit avant-tout de votre connexion aux différents éléments qui constituent votre environnement créatif.
Spécialiste en acquisition
L’acquisition d’équipement peut rapidement passer de l’habitude à l’obsession.
Qu’il s’agisse d’empilement de synthétiseurs, de pédales, de guitares ou de plugins, votre collection peut rapidement devenir trop confuse pour vous stimuler créativement.
Vous poser ces 10 questions vous aidera à déterminer si vous pourriez gagner à épurer votre environnement créatif.
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